« Un an déjà, et pourtant une plaie béante reste ouverte… » Le dimanche 6 octobre 2024 à Bordeaux une trentaine d’associations juives ou pas ont soutenu et relayé l’appel de membres du Consistoire de Bordeaux, du Crif, du B’nai B’rith, du KKL, du collectif du 7 octobre et de France Israël, à une marche blanche en hommage aux victimes du 7 Octobre.
Accueillies par Bertrand Agogué et Thierry Touboul, presque un millier de personnes ont marché silencieusement avec des pancartes à l’effigie des otages, réclamant leur libération ou dénonçant l’antisémitisme, jusqu’au parvis des Droits de l’Homme.
On peut saluer la présence de Pierre Hurmic Maire de Bordeaux et la participation de Thomas Cazenave député de la 2ème circonscription de Bordeaux et d’Alexandra Martin sa suppléante ainsi que de très nombreux maires ou adjoints de la Métropole.
Là , rassemblés en ce lieu symbolique, au pied de l’Ecole Nationale de la Magistrature et du Fort du Hà, devant un écran géant où défilaient les photos des otages, plusieurs prises de paroles et lectures fortes et très émouvantes se sont succédées.
Nicole Chicheportiche, vice-Présidente du Consistoire, a rappelé ce jour tragique ou l’indicible s’est produit.
Un véritable pogrom en quelques heures : 1 189 Israéliens ont perdu la vie, 252 ont été kidnappés. 4 000 terroristes du Hamas et 2000 civils palestiniens ont franchi en 119 points la barrière de Sud de sécurité avec une volonté génocidaire incontestable, et ont massacré hommes, femmes, enfants et vieillards avec une sauvagerie inouïe.
Et ce jour là , au cœur de l’enfer des héros et des héroïnes se sont aussi révélés.
Jean Loup Grauzam en lisant la lettre du sergent Adi Léon, soldat tombé au front, écrite avant son entrée à Gaza a fait entendre l’écho de toutes les voix de ces hommes et de ces femmes déterminés à se battre pour défendre l’existence d’Israël .
Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux Aquitaine qui avait la lourde tâche de faire le discours central a pris la parole pour dire combien ce 7 octobre resterait à jamais marqué par le deuil et l’effroi.
Il a rendu un vibrant hommage aux victimes dont les vies ont été arrachées avec une violence insupportable et rappelé que les habitants des kibboutz comme les jeunes du festival Nova étaient des militants de la paix.
Il a déploré que la volonté d’anéantissement d’Israel portée par le Hamas ébranle le jeu diplomatique mondial et réduise à néant les processus engagés pour une coexistence pacifique de 2 états prévus par l’ONU mais rejetés par les dirigeants arabes il y a 77 ans.
Il a rappelé le combat permanent mené pour le retour des otages encore captifs dans les tunnels, dans des conditions effroyables.
Enfin il a dénoncé avec force la résurgence dévastatrice d’un antisémitisme décomplexé qui s’est répondu dans le monde entier et fissure la société française.
Albert Massiah pour conclure a appelé à la vigilance, la lucidité et la réactivité de la communauté internationale pour éloigner l’ombre du pire, donner une chance à l’avenir et un espoir en une fraternité humaine.
Puis 3 voix de femmes d’âge différents, celles de Françoise et de Mina Guedj et de Mireille Lévy, se sont mêlées pour exprimer l’angoisse, la force et l’engagement des femmes israéliennes dans ce combat existentiel.
Avant que Laetitia Blondeau Lévy déclame le « Plaidoyer pour ma terre » qu’ Herbert Pagani a écrit en 1975, (texte ô combien d’actualité encore !), c’est Alexandre Bensoussan qui a boulversé l’auditoire par le témoignage du jeune Major-Général Ben Zusman , mort à 22 ans, engagé avec courage et fierté pour défendre son pays…
Enfin, après les chants de l’Hatikva et de la Marseillaise entonnés par Sarah Bromberg, le rassemblement s’est achevé sur la pose de bougies, et une minute de recueillement.
Mireille Lévy, vice-Présidente du Crif
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