Le CRIF Rhône-Alpes dénonce la décision de la mairie du 1er arrondissement d’avoir mis le 20 août dernier ses drapeaux en berne pour apporter « son soutien aux victimes de l’offensive israélienne dans les Territoires palestiniens. »
Cette décision est intervenue le lendemain même du jour où une fois de plus, le Hamas avait repris ses tirs de roquettes sur les populations civiles Israéliennes, rompant ainsi 9 jours de trêve et mettant par là même en danger sa propre population.
Par ce geste symbolique qui se veut exemplaire d’humanisme, la maire du 1er arrondissement a déclaré vouloir apporter toute sa compassion à toutes les victimes des conflits au Moyen-Orient, sans oublier personne. Personne certes, mais pas un seul mot adressé aux populations israéliennes qui subissent depuis des années les attaques répétées du Hamas, une organisation reconnue terroriste par toutes les instances internationales. Rappelons ici qu’un petit garçon israélien de 4 ans est mort ce vendredi sous le feu du Hamas, alors même que les drapeaux de la France ne flottaient plus sur la mairie du 1er.
La mairie du 1er a choisi de faire sa rentrée politique sur cette compassion à géométrie variable envers les victimes de conflits, compassion qui utilise de manière démagogique les populations qu’elle prétend défendre au nom des valeurs dont elle se réclame….et dont chacun peut apprécier l’objectivité et la perspicacité.
Ce parti pris n’est en réalité que la confirmation d’une collusion extrême gauche-islamistes dont on a pu constater ces dernières semaines les retombées haineuses dans les rues.
Par ailleurs, cette vision manichéenne qui tend à faire des distinctions entre les victimes n’est en rien le reflet d’une réalité sur le terrain toujours plus complexe et ne va en aucun cas, dans le sens de la paix.
De manière plus locale, elle met en péril l’image de toute la ville de Lyon et son partenariat avec la ville de Bersheva, partenariat riche en échanges aussi bien culturels qu’économiques.
Bersheva, située dans le sud d’Israël subit en effet très durement les conséquences de tirs de roquettes répétés venus de Gaza. Les deux petites filles Israéliennes, musulmanes Israéliennes, qui ont été dernièrement gravement blessées par les roquettes du Hamas ne manqueront pas de trouver assourdissant le silence de la Maire du 1er arrondissement à leur sujet.
Mais sans doute ces deux petites filles, ainsi que le reste de la population de Bersheva, ont-elles commis aux yeux de Mme la Maire et de son conseil municipal le crime de naître du mauvais côté de la frontière.
Nous comprenons qu’aujourd’hui la ville de Bersheva s’interroge sur la pérennité de son partenariat avec la ville de Lyon.
Enfin, et cela n’est point la moindre des conséquences, par son geste qui blesse et inquiète une partie importante de sa population, la maire du 1er met en péril et sous ses propres fenêtres le vivre ensemble de ses administrés.
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