Des frères jumeaux de 19 ans étaient jugés mercredi 22 octobre 2025 après avoir tronçonné l’arbre en hommage à Ilan Halimi planté à Épinay-Sur-Seine. Le tribunal les a condamné pour destruction d’un bien public en réunion mais les a relaxé du caractère antisémite de la violation d’un monument. Le président du Crif appelle le parquet à faire appel pour que « la justice puisse jouer son rôle à la fois de réparation et de dissuasion contre l’antisémitisme ».
Des frères jumeaux de 19 ans étaient jugés mercredi 22 octobre 2025 au tribunal correctionnel de Bobigny après avoir tronçonné, en août dernier, l’arbre en mémoire d’Ilan Halimi planté en 2011 à Épinay-Sur-Seine en Seine-Saint-Denis.
Le tribunal les a condamné à huit mois de prison ferme pour l’un et huit mois de prison avec sursis pour l’autre, pour destruction d’un bien public, en réunion. Ils ont été relaxés du caractère antisémite de la violation d’un monument, le tribunal estimant « qu’aucun élément ne permet d’établir qu’ils avaient conscience qu’il s’agissait d’un monument à la mémoire d’un jeune juif ».
Le président du Crif a réagi sur X (ex-Twitter) :
À lire aussi :
- Arbre d’Ilan Halimi tronçonné à Épinay-sur-Seine : l’incompréhension après la relaxe sur le caractère antisémite (source : Le Parisien)
- Arbre d’Ilan Halimi : les jumeaux tunisiens condamnés, le mobile antisémite écarté (source : Le JDD)
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