Lundi 23 octobre, à l’occasion d’une séance publique, le gouvernement a fait une déclaration devant l’Assemblée nationale sur la situation au Proche-Orient, suivie d’un débat entre les députés.
Ce débat intervenait dans un contexte de fortes tensions politiques, alors qu’une délégation parlementaire menée par Yaël Braun-Pivet venait de se rendre en Israël ; ce qui avait suscité des réactions déshonorantes de la part des élus de La France Insoumise (LFI).
La Première ministre, Élisabeth Borne, a tout d’abord pris la parole afin de livrer la position du gouvernement à propos du conflit qui se déroule actuellement entre Israël et le Hamas. Celle-ci a introduit son propos en dénonçant l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre dernier, rappelant la solidarité indéfectible du gouvernement envers les Israéliens. Elle a également insisté sur le droit d’Israël de se défendre « dans le respect du droit international », condamnant les positions ambigües de certains élus : « Ceux qui confondent les droits des Palestiniens à disposer d'un État et la justification du terrorisme commettent une faute morale, politique et stratégique. »
Les Palestiniens ne sont pas le Hamas. Le Hamas n’est pas le peuple palestinien.
Ceux qui confondent le droit des Palestiniens à disposer d’un État et la justification du terrorisme commettent une faute morale, politique et stratégique. pic.twitter.com/QRiR1Kco1i
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) October 23, 2023
Par ailleurs, chaque groupe politique, représenté par un orateur, a eu l’occasion de faire connaître sa position à l’occasion d’un débat houleux.
Mathieu Lefèvre, Président du groupe d’amitié France-Israël, s’est exprimé au nom du groupe Renaissance. Il a tout d’abord fait connaître le soutien du groupe envers les victimes françaises ainsi que les otages : « Nous leur disons que la France est à leurs côtés et qu’elle ne les abandonnera jamais ».
Il a également abordé le lien entre l’attaque subie par Israël et la montée inquiétante des actes antisémites en France, et a notamment déclaré : « Je voudrais dire aux Juifs de France que nous sommes plus que jamais à leurs côtés […] Oui, nous serons toujours à leurs côtés pour affirmer que l’antisionisme est devenu l’un des pires oripeaux de l’antisémitisme, celui qui fait droit à une forme d’antisémitisme démocratique parce qu’il se drape dans sa pseudo-dignité antiraciste ».
Face à la barbarie et face aux forces de la division, nous continuerons à rester unis et à emprunter le seul chemin qui vaille : la République.
Nous le devons à Samuel Paty, nous le devons à Dominique Bernard, car en France comme en Israël les Lumières ne s’éteignent jamais. pic.twitter.com/n8cCXE7RBJ
— Mathieu Lefèvre (@MathieuMlefevre) October 23, 2023
La Présidente du groupe d’études sur l’antisémitisme, Constance Le Grip, a également pris la parole afin d’aborder la question de l’importation du conflit et la situation de l’antisémitisme en France, mentionnant les 588 actes antisémites recensés depuis le début de l’attaque.
À l'Assemblée Nationale, je réaffirme notre soutien à Israël et évoque avec gravité et inquiétude la flambée des actes antisémites en France. L'antisémitisme, sous ses formes, est une attaque contre les valeurs de la République française.
@DeputesRE @SylvainMaillard… pic.twitter.com/iLm74xsTs7
— Constance Le Grip (@ConstanceLeGrip) October 23, 2023
Tout comme Mathieu Lefèvre et Constance Le Grip, d’autres orateurs ont affirmé leur soutien envers l’État d’Israël, condamnant les réactions indignes des élus de La France Insoumise. À l’issue du débat, le Président du Crif, Yonathan Arfi, a réagi sur X (anciennement Twitter) pour dénoncer les propos de Mathilde Panot, oratrice de La France Insoumise.
Demander un cessez-le-feu immédiat, ce n'est pas chercher la paix, c'est donner une assurance-vie au Hamas !
La paix, la vraie, se fera un jour avec les Palestiniens. Pas avec le Hamas.
Qui aurait demandé un cessez-le-feu dans le combat contre l'Etat islamique après le… https://t.co/gvfAFlnjht
— Yonathan Arfi (@Yonathan_Arfi) October 23, 2023
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