Quelques jours avant le grand départ du Tour de France, le Président du Crif a attiré l’attention de différents acteurs du monde sportif sur une campagne odieuse de dé-légitimation d’Israël, menée par le BDS.
Photo : Compte Instagram IsraelCyclingAcademy
La lutte contre l'appel au boycott et contre la dé-légitimation d'Israël est l'une des priorités du Crif. Aussi, il a paru important pour le Président du Crif de faire savoir l'indignation de l'institution face à l'odieuse campagne menée par le BDS et les mouvements de boycott contre l'équipe cycliste israélienne participant au Tour de France.
Avant le début du Tour, Francis Kalifat a ainsi adressé des courriers aux Présidents de l'Union cycliste internationale, et de la Fédération française de cyclisme, à Monsieur Christian Prudhomme, Directeur du Tour de France, ainsi qu'à Madame Roxana Maracineanu, Ministre des Sports, afin d'attirer leur attention sur cette affaire, qui néglige honteusement les valeurs attendues dans ce genre de compétition.
"A quelques jours du grand départ du Tour de France 2020, je souhaite attirer votre attention sur une campagne odieuse qui circule sur les réseaux sociaux et qui discrédite grandement l’esprit sportif du Tour de France.
Pour la première fois de l'histoire du Tour de France, une équipe israélienne participera sous les couleurs d' "Israel Startup nation". Or, depuis quelques jours, plusieurs collectifs politiques engagés dans la dé-légitimation de l’Etat d’Israël appellent au boycott de l’équipe cycliste israélienne.
Ces mouvements – tous proches de l’organisation BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions) – en incitant leurs militants à boycotter cette équipe et à manifester au cours des différentes étapes du Tour, provoquent délibérément la haine et la violence. […]" a t-il notamment écrit.
Le Président de la Fédération française de cyclisme Michel Callot a répondu à Francis Kalifat et a regretté l'existence d'une telle campagne de dé-légitimation autour du Tour de France. "Je regrette profondément que l'on puisse chercher à se servir du sport, et à travers le Tours de France, du plus grand évènement cycliste au monde pour servir des intérêts politiques." a t-il précisé dans son courrier.
Quelques jours plus tard, le Président de l'Union cysliste internationale David Lappartient a lui aussi répondu au Président du Crif. Il l'a assuré de l'attention que l'UCI allait porter à l'affaire afin que cette course ne soit pas utilisée à dessein politique.
Pour rappel, la loi française interdit et punit le boycott (1), ainsi que la provocation au boycott (2).
1) Elle définit comme discrimination « le fait d’entraver l’exercice normal d’une activité économique quelconque » (art.225-2 code pénal) à raison de « l’appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race ou une religion déterminée. » (art.225-1) et la punit « de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende ».
2) Elle punit comme provocation « Ceux qui […] auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 45 000 € ou de l’une de ces deux peines seulement […] » (24 alinéa 8 de la loi du 29 juillet 1881).
Toujours soucieux du respect des valeurs universelles portées par l’esprit sportif, le Crif estime que ces appels répétés au boycott et à la haine n'ont pas leur place autour de tels évènements.
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