Jeudi 19 septembre, la Commission d’études politiques a reçu Céline Pina, femme politique et essayiste française.
Le président de la Commission d’études politiques, Raoul Ghozlan, a commencé par brièvement rappeler le parcours universitaire et politique de Céline Pina.
L’année 2015 fut une année décisive pour sa prise de position actuelle.
Cette année-là, le Salon de la Femme musulmane se tenait au Parc des expositions de Pontoise. Au cœur du programme, un cycle de « conférences », où huit intervenants se sont exprimés à la tribune pour évoquer la problématique du rapport entre islam et femmes. La manière dont la femme fut traitée à ce salon par les intervenants musulmans – certains discours violents, machistes et antisémites – ont particulièrement choqués à l’époque, notre invité Céline Pina.
En 2018, 100 intellectuels ont lancé un appel contre le séparatisme islamique auprès de Luc Ferry, Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner, Françoise Laborde, Elisabeth Levy. Céline Pina s’est jointe à eux.
En avril 2018, elle signe également le « manifeste contre le nouvel antisémitisme » paru dans Le Parisien*.
Ensemble, les membres de la commission ont évoqué les dommages causés par les discours de certaines organisations, qui sous le couvert d’un discours intellectuel et militant, très présent dans les médias, nuisent à la démocratie.
Ils énoncent comme vérité des positions militantes idéologisées dans le but de discréditer celui qu’ils rejettent.
Cela devient notamment dangereux lorsque le rejet se manifeste par une haine de la démocratie et de la France.
De cette manipulation des esprits, la jeunesse est la première cible, et notamment dans les universités, où beaucoup d’étudiants découvrent l’islamisme.
Les islamistes ont un projet de société basé sur la religion qui ne permet aucune discussion.
Cette théorie s’est infiltrée dans les banlieues à risques, où l’on observe un développement intense de l’orthopraxie, par exemple dans le cas du respect de l’alimentation Hallal. Tandis que, dans le même temps, les jeunes sont influencés par des discours néfastes, prétendant que la République les trahit, que la société est raciste, que l’intégration est négative… aucun autre chemin n’est proposé que celui de magnifier la culture et la religion du pays d’origine.
Tout semble être fait pour inciter à une haine contre le modèle français et la démocratie. Mais aucune solution n’est proposée pour un nouveau modèle de société.
L’apathie et l’indifférence des politiques face aux dangers menacent la Démocratie et la République. La civilisation est en péril, la République est menacée, elle qui n’a, aux yeux des islamistes, aucune valeur face à la loi divine.
Céline Pina ajoute malgré tout dans une note optimiste à ses propos inquiétants que le seul moyen de lutte véritable est l’affirmation de sa culture : savoir qui l’on est et avoir le courage de développer un esprit critique.
Il est encore temps d’engager cette lutte par l’éducation et l’explication des droits et des devoirs du citoyen, quelques fois encore trop négligée de nos jours.
Commission présidée par Raoul Ghozland
*Manifeste contre le nouvel antisémitisme, Le Parisien, le 21 avril 2018
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