A l’occasion de la rentrée scolaire, Yad Vashem propose l’exposition virtuelle « Sur les bancs de l’école », sur son site Internet en français. Cette exposition pose un regard de tendresse et d’émotion sur ces photos de classe, ces maîtres dévoués, ces pages de cahier bien dessinées et ces multiples visages d’écoliers. On comprend aussi que la Shoah a malmené tant de quotidiens. Et combien il a parfois été difficile d’être un enfant.
Photo : Photo de classe d'élèves juifs et leur professeur Mozes Goubitz à Amsterdam, Pays-Bas. ©Archives photographiques de Yad Vashem 1687/12
Sur une photo de 1939, une boîte en bois dans laquelle Mira, petite Polonaise de CM1, rangeait ses crayons et autres outils d’écriture. Avec le déclenchement de la guerre, la fillette est déportée en Sibérie avec sa mère. Elle ne reviendra jamais.
Sur un autre cliché : des élèves de maternelle d’une école juive de Riga en Lettonie, en janvier 1930. Puis cet écolier interrogé par une enseignante portant l’insigne des Juifs, dans une école du ghetto de Lodz. Ou encore, cette photo de classe de l’école juive de Kyjov, en Tchécoslovaquie.
A l’occasion de la rentrée des classes, le site en français de Yad Vashem propose une nouvelle exposition virtuelle. « Sur les bancs de l’école » revient sur cet univers propre à l’enfance que constitue la salle de classe. On y découvre des images d’avant, pendant ou après la Shoah : des photos d’élèves et de professeurs, ou des objets d’écoliers, si évocateurs. Ici, un crayon mordillé. Là, une boîte à compas bien rangée.
Dans les années 1930, l’écolier est studieux, appliqué, parfois au tableau, interrogé par son professeur. L’école est encore ce havre rassurant où l’on rit dans la cour de récréation, et où les petites filles portent des gros nœuds dans les cheveux.
Entre 1942 et 1944, les clichés se font plus rares et les blouses s’ornent parfois de l’étoile jaune. A mesure que les rafles et les déportations déciment les classes, l’enfance se trouble. L’éducation se fait alors clandestine, jusqu’à terrée dans les ghettos.
Après la Shoah, les élèves se rassemblent à nouveau sur les bancs des écoles. Certains sortent de leurs cachettes, d’autres reviennent de l’horreur. Comment enseigner à ceux qui ont traversé le pire ? Dans les camps de personnes déplacées, les classes s’improvisent, mêlant les âges, les niveaux, les origines… Comment faire cours à des enfants si différents ?
Avec « Sur les bancs de l’école », on pose un regard de tendresse et d’émotion sur ces photos de classe, ces maîtres dévoués, ces pages de cahier bien dessinées et ces multiples visages d’écoliers. Mais on comprend aussi que la Shoah a malmené tant de quotidiens. Et combien il a parfois été difficile d’être un enfant.
Découvrez l'exposition virtuelle « Sur les bancs de l’école » sur le site en français de Yad Vashem
Elèves de maternelle d’une école juive à Riga en Lettonie, janvier 1930. ©Archives photographiques de Yad Vashem
Un écolier interrogé par son professeur, probablement dans une école de Marysin, un quartier du ghetto de Lodz en Pologne. ©Archives photographiques de Yad Vashem
Source : Yad Vashem
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