Bernard-Henri Lévy reçu par les Amis du Crif

Lundi 18 septembre, Bernard-Henri Lévy était l'invité des Amis du Crif. Une rencontre que le philosophe a été heureux de pouvoir honorer. La soirée était animée par Etienne Gernelle, Directeur de la rédaction du Point.

Plus de 600 personnes sont venues assister à la conférence de Bernard-Henri Lévy dans la très belle salle de l'Hôtel Intercontinental, à Paris.

Avant le début de l'intervention du philosophe, Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre français – présent à l'Hôtel Intercontinental à l'occasion d'une autre rencontre – a tenu à saluer les Amis du Crif et les a témoigné de sa fidélité et de son amitié.

Bernard-Henri Lévy est d'abord intervenu sur la question des insoumis avant d'aborder la délicate question de la frontière. "Il y a beaucoup de manières de tracer des frontières. Toutes les frontières ne sont pas nécessairement nationales" a t-il notamment déclaré sur le sujet. 

Etienne Gernelle lui a demandé de partager son point de vue sur la situation actuelle dramatique des Rohingya. Bernard-Henri Lévy a alors mentionné la problématique des apatrides : "Nous, les juifs, avons connu ce statut d'apatrides. Les Rohingya sont la dernière incarnation de la figure de sans droit".

Interrogé sur sa position vis-à-vis d'Israel, il a dit être toujours en faveur de la solution à deux Etats, solution qu'il estime conforme au droit et à l'intérêt d'Israel. 

Bernard-Henri Lévy a également parlé de l'antisémitisme nouveau, en mentionnant notamment l'attaque de la famille Pinto à Livry-Gargan : "L'attaque de la famille Pinto à Livry-Gargan, c'est la pointe de l'iceberg d'un antisémitisme ordinaire".

Après une série de questions-réponses, notre invité s'est félicité de cette rencontre et a remercié les Amis du Crif et le public pour leur accueil chaleureux. 

Retrouvez toutes les photos de la soirée dans la gallerie du site Internet du Crif : ICI