Environ 200 personnes se sont rassemblées pour « célébrer la résistance palestinienne à l’occupation et à la colonisation », à l’appel d’une quarantaine d’associations
Environ 200 personnes se sont rassemblées, samedi 1er avril sur la place du Châtelet à Paris, pour « célébrer la résistance palestinienne à l’occupation et à la colonisation » israélienne, une manifestation controversée sous forte surveillance policière,
Les organisations CAPJPO-EuroPalestine et Droits Devant ont déposé une déclaration de manifestation auprès de la préfecture de police de Paris pour « célébrer la résistance palestinienne à l’occupation et à la colonisation de l’occupant israélien » et « exiger des sanctions ». La préfecture de police a annoncé vendredi qu’elle ne l’interdisait pas, malgré les inquiétudes exprimées notamment par la maire Anne Hidalgo et le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), redoutant un rassemblement « antisémite ».
Pour Olivia Zemor, la présidente de l’organisation CAPJPO-EuroPalestine, ce rassemblement a pour objectif de « dire “Non à l’occupation et à la colonisation” et demander la levée immédiate du blocus de Gaza ». « Nous ne sommes pas antisémites : nous sommes antifascistes, antisionistes et nous luttons pour l’égalité des droits alors que le peuple palestinien est privé de tous ses droits fondamentaux », a ajouté Jean-Claude Amara de l’association Droits Devant.
Une quarantaine d’associations s’étaient associées à l’appel au rassemblement, dont le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS). Selon notre journaliste qui était présente sur place, la place du Châtelet a été encadrée par un important dispositif de police.
Dans un communiqué publié vendredi soir, la préfecture de police a fait savoir, après un « examen particulièrement attentif » des demandes d’interdiction, qu’elle n’interdisait pas ce rassemblement, tout en reconnaissant les « très vives inquiétudes notamment au sein de la communauté juive ».
La préfecture a toutefois annoncé « un dispositif renforcé de maintien de l’ordre ». Les policiers ont reçu pour consigne de rapporter à la justice les éventuels discours ou écrits qui appelleraient « au boycott de l’Etat d’Israël ». « Si des propos ou écrits racistes ou antisémites étaient constatés », des interpellations seraient effectuées, a-t-elle ajouté.
Publié dans Le Monde le 1er Avril 2017, lire la suite ici
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