Animée par Yves Thréard, Directeur adjoint de la Rédaction du Figaro et en présence de Delphine Burklï, Maire du 9e arrondissement de Paris, la rencontre a été l’occasion de dialoguer avec Bruno Le Maire, ancien Ministre et Député UMP de l’Eure. Selon lui, on doit encore croire en la France. La classe politique doit s’astreindre à ce qu’elle exige des citoyens. Il propose que l’UMP s’engage sur le non cumul et se limite à trois mandats électoraux. Pour certains, les questions identitaires prennent le dessus sur les questions économiques. il réfute cette position et estime que la droite doit refuser les discours qui excluent mais il faut parler de l’identité nationale en s’appuyant sur l’histoire de France.
Sur l’Europe, il est clair que l’Union Européenne ne répond pas aux attentes des citoyens.
Interrogé par Roger Cukierman sur le Qatar, Bruno Le Maire a indiqué avoir sollicité la création d’une mission parlementaire pour faire la lumière sur les investissements du Quatar en France mais elle lui a été refusée.
Le vote extrême est un cri d’alarme des citoyens qui se sentent laissés pour compte et veulent se faire entendre. L’UMP a quelques mois pour montrer qu’il n’est pas un « Front National light » ou un « Emmanuel Macron hard ».
Il faut du courage politique donc des hommes politiques qui ne servent pas des clientèles mais le bien commun.
Bruno Le Maire s’est enfin alarmé de la montée de l’antisémitisme en France. C’est une négation de la République. Lutter contre est la responsabilité de chaque français. Il est revenu sur la décision du Tribunal de l’Union Européenne de sortir le Hamas des organisations terroristes pour vice de procédure et a martelé que la raison nous dicte que le Hamas est une organisation terroriste et classée comme telle par tous les pays de l’Union Européenne et que cela doit demeurer ainsi.
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