Les réseaux sociaux facilitent la circulation et le partage d’information qui se déplace de façon illimitée et instantanée, sans contrainte de frontières ou de fuseaux horaires…
Sans aucune contrainte, le terme est dit. Chacun peut y poster ce que bon lui semble, de la photo du chien de grand-papa à celle de déportés des camps de la mort, tournée en dérision.
Certains twittos (1) s’amusent des sensibilités en poussant la perversité à son paroxysme : quel utilisateur de réseau social n’a jamais été confronté à un compte anti-musulman, antisémite, raciste, xénophobe, homophobe… qui se gausse des minorités de façon délictuelle ?!
Pour ceux et celles qui se demandent comment agir contre ces comptes nauséabonds, voici 5 réflexes à adopter dans la lutte contre la haine sur Twitter.
1. Un compte que vous suivez, ou qui vous suit, poste des contenus racistes, prenez le temps de lui en parler : il n’est jamais trop tard pour apprendre que le racisme n’est pas une opinion, mais un délit.
2. Le compte persiste à tweeter des contenus qui deviennent de plus en plus insupportables pour vous, prévenez vos contacts afin qu’ils en parlent à leurs contacts…. Pour préparer le réflexe 3, l’union fait la force !
3. Malgré vos réflexions et avertissements, les tweets persistent. Vous pouvez dénoncer le compte comme frauduleux, en l’accusant de spam. « Il est interdit d’utiliser Twitter à des fins de spam », prévient le site. Si un nombre suffisant d’internautes répète cette opération, Twitter peut suspendre le compte.
4. Dans le meilleur des cas, le compte a été supprimé. Toutefois, l’internaute, pugnace, ne supporte pas d’avoir été censuré et créé un nouveau profil, cette fois parodique (humour plus que douteux). Vous pouvez pointer une atteinte à l’usurpation d’identité. Le règlement Twitter stipule l’usurpation comme une violation des règles.
5. Le compte n’a toujours pas été supprimé par Twitter, vous avez la possibilité de le dénoncer via la plateforme mise en place par le Ministère de l’Intérieur, www.internet-signalement.gouv.fr (2). Si la démarche ne prend que 5 min, les résultats ne sont pas immédiats, mais ne manquent pas d’arriver.
On peut décider d’ignorer certaines bassesses relayées via les réseaux sociaux, être indifférent à la haine gratuite, trouver des excuses à l’inculture, à l’absence de connaissance de l’autre qui génère ce déversement de haine, ou on peut se sentir concerné dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur les réseaux sociaux et AGIR.
Notes :
1. Utilisateurs de Twitter.
2. https://www.internet-signalement.gouv.fr/PortailWeb/planets/SignalerEtapeAccepter!load.action
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