Lundi 6 février 2012 à eu lieu, à la synagogue de Saint Mandé, l’inauguration d’un Sefer Torah, offert à Israël par le LIBI France, en hommage aux cinq membres de la famille Fogel, Ehud, Ruth, Yoav, Elad et Hadass, sauvagement assassinés par des terroristes palestiniens il y tout juste un an.
La cérémonie, organisée par Gladys Tibi, présidente du LIBI France, dans le cadre d’un grand dîner auquel ont pris part plus de 300 personnes, s’est déroulée en présence du Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, de Joël Mergui, président du consistoire Central et de Meyer Habib, vice-président du CRIF, qui a représenté Richard Prasquier.
Dans un discours très émouvant, le Rabbin Yehuda Ben Ishaï, père de Ruth Fogel et rabbin de la communauté « Emouna » de Jérusalem, a remercié l’ensemble du peuple juif pour son soutien total, et la communauté juive de France en particulier.
Dans son allocution, Meyer Habib s’est souvenu, très ému, des paroles que la Rabbanite Ben Ishaï avait adressées au Premier ministre Benjamin Netanyahu, venu lui rendre visite pendant les « Shiva » (les sept jours) : « On ne peut pas quitter notre terre, nous l’aimons trop, c’est trop dur de la quitter ». « Quel exemple admirable d’amour d’Eretz Israël que le discours de cette femme, alors qu’elle venait de perdre la chair de sa chair », s’est ému le vice-président du CRIF, qui a insisté aussi sur le fait que ce deuil était, bien au-delà de celui d’une seule famille, celui de tout Israël, dans son ensemble.
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