Alors que le président de la République a annoncé le 24 juillet 2025 qu’il prendrait la décision de reconnaître officiellement l’État palestinien, le Crif rappelle sans relâche son opposition à toute reconnaissance de l’État palestinien avant la libération des otages et la reddition du Hamas.
La reconnaissance d’un État palestinien, pour qu’elle contribue à la paix, doit être soumise à des conditions préalables : en particulier la libération des 48 otages encore retenus à Gaza et le démantèlement du Hamas.
Le 25 juillet 2025, le Crif publiait un communiqué : « L’annonce de la reconnaissance d’un État palestinien sans conditions préalables est une faute morale, une erreur diplomatique et un danger politique ». Dans ce communiqué, l’institution rappelait que « l’annonce de la reconnaissance d’un État palestinien en septembre sans conditions préalables est une faute morale, une erreur diplomatique et un danger politique ».
Un sondage réalisé par l’Ifop publié en juin 2025 mettait également en lumière le fait que 78 % des Français étaient opposés à cette reconnaissance sans conditions préalables.
Pour rappel, en juin 2025, le Crif avait déjà appelé « la France à renoncer à reconnaître un État palestinien le 18 juin 2025 ». « Le Crif rappelle son soutien à tous les processus de paix, adossés sur le dialogue entre les parties.
Chacun souhaite que vienne le plus vite possible le temps de la paix, avec la libération des otages, la reddition du Hamas et une paix juste et durable pour à la fois les Palestiniens et les Israéliens.
Mais en attendant, la décence et le réalise imposent aujourd’hui de constater le blocage représenté par la présente d’une organisation terroriste, qui retient [des] otages israéliens et dessert la cause des populations civiles palestiniennes elles-mêmes, plongées dans la détresse tragique de la guerre par le Hamas. »
Le 15 septembre, alors que le premier Secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, appelait à hisser le drapeau palestinien sur le fronton des mairies le 22 septembre, jour de la reconnaissance de l’État palestinien par la France, le président du Crif a appelé « à la responsabilité des élus et des maires ».
« J’appelle à la responsabilité des élus et des maires qui auraient été sensibles à cet appel, pour leur dire que c’est introduire dans leur commune un débat qui divise les Français, c’est importer en France un conflit étranger. C’est profondément contraire à l’esprit de la République. Les mairies ont un devoir de neutralité et je compte sur les élus pour respecter cet impératif de neutralité. »
Le 18 septembre, le Crif a publié un sondage réalisé par l’Ifop sur le thème : « Reconnaissance d’un État palestinien et antisémitisme : le regard des Français ». Ce sondage démontre que la majorité des Français est opposée à la reconnaissance immédiate de l’État palestinien, puisque que 71 % d'entre eux rejettent toute reconnaissance avant la libération des otages et la reddition du Hamas (pour 38 %, la reconnaissance de l’État palestinien doit avoir lieu une fois ces conditions réalisées et pour 33 %, aucune reconnaissance ne doit être faite à court terme).
Nous, artistes, intellectuels, entrepreneurs, responsables associatifs et citoyens, appelons de toutes nos forces à la paix au Proche-Orient. Mais cette reconnaissance d'un État palestinien, vous l’aviez vous-même soumise à des conditions préalables claires pour qu'elle contribue à la paix : en particulier, la libération des 48 otages encore retenus à Gaza et le démantèlement du Hamas.
« Nous vous le demandons solennellement : affirmez dans ce cas avec la même fermeté que cette reconnaissance ne prendra effet qu’après la libération des otages et le démantèlement du Hamas. »
Depuis le mois de juillet, le président du Crif s'exprime très régulièrement dans les médias pour rappeler la position de l'institution :
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« C’est mettre une cible dans notre dos » : le grand malaise des Français juifs devant la reconnaissance de la Palestine (septembre 2025, source : Le Figaro)
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