Par décision du Président de la République, le résistant juif polonais Szlama Grzywacz a été reconnu « mort pour la France ». Membre de l’équipe de Missak Manouchian, et fusillé avec ses camarades par les nazis au Mont Valérien le 21 février 1944, il était le dernier du groupe de l’« affiche rouge » à ne pas bénéficier, par un injuste oubli, de cette reconnaissance nationale.
Né en Pologne, Szlama Grzywacz rejoint à l’adolescence la France et participe dès 1937 aux combats des brigades internationales en Espagne contre le coup d’État de Franco. Après la défaite des républicains espagnols, il est interné dans les camps de Gurs et Rivesaltes. Évadé, il devient une des chevilles ouvrières du syndicat des fourreurs et sabote, après l’armistice de juin 1940, les livraisons de vêtements chauds destinées à l’armée allemande. Communiste, il rejoint en 1942 les FTP-MOI (Francs-tireurs et Partisans – Main d’œuvre immigrée) et est affecté au groupe dirigé par l’ouvrier-poète Manouchian. Avec les autres membres de ce groupe, il attaque les convois de troupes, les trains de ravitaillement, ou le siège du journal allemand Pariser Zeitung. Arrêté en novembre 1943, torturé, il tombe sous les balles du peloton d’exécution trois mois plus tard.
D’autres résistants, la plupart étrangers, tués au combat ou exécutés, ne sont toujours pas considérés comme étant « morts pour la France ». Dans un communiqué, le Président de la République s’engage, après étude des dossiers par des historiens travaillant sous l’égide du Secrétariat d’Etat aux anciens combattants, à leur accorder ce titre qui rend enfin justice à ces femmes et hommes tombés dans la lutte contre le nazisme.
Gérard Unger, Vice-Président du Crif et Président de la Commission Relations Internationales
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