Députée de Paris et Présidente du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale
La volonté affichée par le gouvernement français de reconnaître un statut d’État non membre à la Palestine suscite un certain nombre de réserves.
De retour d’un voyage en Israël avec des parlementaires de toutes tendances politiques, j’ai eu l’occasion de rencontrer les maires des communes de Sdérot, Ashkelon, et de Kiryat Malakhi. Bien qu’ayant été la cible permanente de tirs de roquettes et de missiles, ils nous ont tenu un discours de paix, rappelant la coopération historique entre les villes israéliennes et l’autorité palestinienne avant l’arrivée au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza.
Je peux comprendre la position de la France sur sa volonté d’accorder à la Palestine le statut d’État non membre. Depuis François Mitterrand en 1982 et quels que soient les gouvernements, la France souhaite voir vivre en paix un État israélien et un État palestinien.
Je partage cette position depuis toujours, mais la question de l’opportunité se pose.
Il est important de rappeler que le Hamas ne reconnaît toujours pas l’existence de l’État d’Israël. De plus, le cessez-le-feu est encore fragile et seule une reprise des négociations, directes et sans condition, sur la base des accords d’Oslo, pourrait permettre l’émergence d’une paix durable. Enfin, profondément européenne, j’aurais préféré une position commune des 27, ce qui ne semble pas être le cas à ce jour.
Oui à deux peuples dans deux États, mais je me questionne sur la nécessité et la pertinence d’une telle résolution, tant que la sécurité d’Israël n’est pas complètement garantie.
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